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« Achetons moins. Produisons mieux. » Le manifeste de Loom pour une mode éthique.

Loom est née d’un constat simple, mais sans appel : face à l’urgence climatique, il ne suffit plus de consommer « mieux » — il faut consommer moins. Et pour consommer moins, il faut des vêtements qui durent, vraiment. Des pièces pensées pour ne pas être remplacées tous les quatre matins. Derrière cette philosophie, une maxime de grand-mère qui résume tout : « Je n’ai pas les moyens d’acheter pas cher. » Car ce qui paraît économique sur le moment s’avère souvent plus coûteux à long terme.

Acheter moins, c’est acheter le nécessaire. L’offre se compose d’essentiels, de basiques intemporels et d’accessoires, pensés pour durer. Pour maximiser son impact social, la fabrication est réalisée au Portugal et en France. Deux pays proches, où les conditions de travail des ouvrières sont respectées et où les équipes peuvent assurer un suivi régulier ainsi que des contrôles qualité rigoureux.

Loom ne pousse pas à la consommation. Pas de collections saisonnières, pas de publicité, pas de soldes ni de promotions. Aucun budget marketing superflu : ici, c’est le bouche-à-oreille qui fait grandir la notoriété de la marque. Un choix assumé, rendu possible par un modèle économique indépendant, sans investisseurs, mais avec une communauté de 600 clientes et clients qui détiennent une partie de l’entreprise.

Visite guidée

Décryptage

Loom est une marque militante. Membre de l’association En Mode Climat, elle entend participer à une transformation radicale du secteur de la mode. Son objectif ne se limite pas à la rentabilité : il s’agit de créer des vêtements qui ne laissent derrière eux ni drames humains, ni catastrophes écologiques. Pour Julia Fort, co-fondatrice de Loom et coprésidente du Mouvement Impact France – association rassemblant des entreprises à impact social et écologique - : « On recycle, on fait de la seconde main… on traite des symptômes, mais on n’agit pas sur les causes les plus évidentes. »

Alors que la Commission européenne intensifie ses actions contre Shein, l’ultra-fast fashion et la fast fashion continuent de progresser. Plus largement, le secteur du low-cost est florissant  : Action, Ryanair, Primark, Hema, Normal, PrimaPrix, … Une dynamique logique face à la tension sur le pouvoir d’achat et à une inflation persistante. Mais le low-cost n’est pas une solution à la pauvreté : « Si c’était le cas, la précarité aurait disparu depuis longtemps en France. »

Pour les fondateurs de Loom, le secteur de la mode fonctionne sur une « prime au vice » : un avantage compétitif accordé à ceux qui « mal font ». Impossible, dans ces conditions, de compter sur une autorégulation globale, comme le montre le partenariat Shein / Pimkie. Pour Loom, changer la donne ne se résume pas à attendre : il faut modifier les règles du jeu — et donc les lois. Après tout, sur la route, ni l’automobiliste ni le constructeur ne décident des règles. Pourquoi en serait-il autrement dans le commerce ? Une conviction radicale… partagée ou non, mais qui, à minima, fait avancer le débat.

Transmettre, aux enseignes et aux marques, les informations clés pour comprendre l’évolution du consommateur et leur permettre de s’adapter aux mutations du commerce.

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