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AI et fashion : Daydream invente les règles du jeu du shopping de demain.

Le mariage de votre meilleure amie approche. Cette fois, c’est décidé : vous aurez la robe de la soirée. Celle qui fera tourner toutes les têtes, celle que vos amies regarderont avec admiration… et peut-être un brin d’envie. Avant, il aurait fallu passer des heures à scroller sur Google ou à parcourir les sites de vos marques préférées. Aujourd’hui, plus besoin de perdre votre temps : connectez-vous à la plateforme Daydream et profitez de son expérience « chat to shop ».

Tout comme avec un personal stylist, en boutique ou en ligne, commencez la conversation avec l’agent conversationnel en tapant : « Je cherche une robe de soirée noire à manches longues ». L’IA vous propose alors une première sélection de modèles, que vous pouvez affiner facilement en cliquant sur les boutons « Say More » directement sur les fiches produit. Robe longue ou courte ? Décolleté ou col montant ? Été ou hiver, intérieur ou extérieur ? Satin, organza ou coton ? Chaque détail que vous précisez affine les propositions de l’Agent AI, qui vous guide avec précision vers la robe parfaite.

Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur le lien de redirection pour finaliser votre achat sur le site de la marque partenaire. Avec plus de 8 000 marques, 2 millions d’articles et une sélection qui va des maisons de luxe comme Khaite, Markarian ou Casablanca, aux marques cultes comme Dôen, LoveShackFancy ou Cult Mia, sans oublier les incontournables comme Nike, Alo Yoga ou Mejuri… impossible de ne pas faire sensation le jour du mariage.

Décryptage

L’AI-commerce redistribue les rôles. Avec son essor, de nouvelles plateformes émergent et redéfinissent les codes du commerce en ligne. Parmi elles, Daydream, fondée par Julie Bornstein, mise sur une expérience de shopping conversationnelle, portée par l’intelligence artificielle. « Lorsque j’ai découvert ChatGPT et compris ce qu’un LLM permettait, j’ai su que c’était la clé pour transformer la recherche et la découverte de mode en ligne. « Jusqu’à présent, à part dans le luxe, il était quasiment impossible d’avoir une véritable conversation personnalisée avec un styliste. Aujourd’hui, grâce à l’IA, cela devient enfin possible. »

Au cœur de la plateforme : un agent conversationnel dopé à l’IA, qui agit comme un conseiller en boutique ou un « personal stylist » à distance. Tout commence dès l’inscription. L’utilisateur répond à quelques questions simples sur son style, ses tailles, ses marques favorites et son budget. Une première étape essentielle pour permettre à Daydream de personnaliser finement l’expérience d’achat. L’Agent AI prend ensuite le relais, avec une capacité rare à capter les goûts, les nuances et les préférences de chacun. Et c’est là que réside l’enjeu : une recommandation approximative, et le client ne reviendra pas.

D’autant que toutes les marques et tous les vêtements présents sur la plateforme sont également accessibles via Google ou les sites e-commerce classiques, et même consultables via ChatGPT. La différence de Daydream se situe précisément à ce niveau. Comme l’explique Julie Bornstein : « Google s’y emploie depuis longtemps, mais il subsiste un manque de compréhension dans ce domaine. ChatGPT apprend aux gens à mieux formuler leurs demandes, mais nous, nous avons l’expertise mode. »

L’émergence d’un acteur spécialisé comme Daydream constitue une véritable révolution dans le secteur de la mode, lui-même en pleine mutation depuis plusieurs années. Son avenir dépendra avant tout de la qualité de sa curation. À la différence de géants comme Google ou Meta, qui misent sur la publicité et les revenus générés par le référencement des marques, Daydream ne propose ni panier d’achat ni paiement intégré. Lorsqu’un client souhaite acquérir une pièce, il est redirigé vers le site de la marque ou du distributeur, et la plateforme perçoit une commission de 20 % sur la vente.

Une marketplace d’un nouveau genre, où la valeur réside avant tout dans la pertinence des recommandations et l’expérience conversationnelle, qui inspirera à coup sûr de nouvelles idées et fera émerger d’autres acteurs et ce, quel que soit le secteur.

Transmettre, aux enseignes et aux marques, les informations clés pour comprendre l’évolution du consommateur et leur permettre de s’adapter aux mutations du commerce.

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